Isabelle Sojfer est née à Paris de deux parents nés à Paris. Son nom se prononce SOJ comme du soja et FER comme du fer. Quand elle était petite, elle croyait que dans les films, les acteurs mouraient en vrai. Plus tard, elle se rend compte qu’elle a le choix entre devenir folle, ou devenir artiste.
Bilingue anglais presque sans accent, elle envisage un moment d’écrire dansla langue de Shakespeare. Mais quand on a lu deux fois de suite Àla recherche du temps perdudans son intégralité, publié son premier texte dans la NRF et presque toujours habité à proximité de Montmartre, on aime trop la langue française pour vouloir l’abandonner. Elle écrit d’abord des nouvelles décapantes qu’elle considère comme de courts romans, et qui seront publiées par les éditions Les Petits matins entre 2006 et 2010. Ses thèmes de prédilection sont l’absurdité, la prédation, l’aliénation. Son écriture est souvent féroce.
Après s’être crue vouée uniquement à la littérature, elle découvre le slam un soir de 2004. Elle se met alors à écrire des poèmes à dire, des chansons, se forme au conte et au théâtre. Elle chante en s’accompagnant d’un youcoulélé. Textes crus, chansons saignantesest son spectacle qui décoiffe. Elle écrit et monte aussi un spectacle musical, chante Boris Vian, la Belle Époque, le répertoire parisien, le premier Serge Gainsbourg, ainsi que Charles Trenet et Michel Legrand. Autodidacte en musique, elle travaille à l’oreille, sans jamais consulter la moindre partition ni grille d’accords.
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